Traitements comportementaux et non pharmacologiques :
Pour la plupart des patients souffrant d’incontinence par impériosité ou d’effort, la première intention de traitement doit être une thérapie comportementale.
De simples changements de style de vie sont utiles dans les cas légers d’incontinence.
Dans un premier temps, il est recommandé de limiter les liquides et d’éviter la caféine et l’alcool, surtout le soir.
Si le patient est obèse, il est recommandé de perdre du poids.

Entraînement de la vessie :
Cette technique permet aux patients de contrôler leurs réflexes mictionnels en les entraînant à uriner à des heures programmées.
Pour déterminer le type d'incontinence et la fréquence de l'incontinence, il est demandé au patient de conserver un registre de miction pendant environ 1 semaine.
Un programme de miction chronométré est ensuite développé avec des intervalles plus courts que les intervalles d'incontinence habituels du patient.

Miction chronométrée:
Il s’agit d’un programme passif d’assistance aux toilettes destiné aux patients ayant besoin de soins.
L’objectif est de prévenir la fréquence de l’incontinence plutôt que d’améliorer la fonction vésicale.
Le soignant prépare un horaire de miction spécifique pour le patient, y compris la nuit.
Il n’y a aucune tentative de retarder la miction ou de résister à l’envie d’uriner, comme dans l’entraînement de la vessie.

Exercices du plancher pelvien (exercices de Kegel) :
Il est conçu pour renforcer les muscles périurétraux et périvaginaux.
Il est utile dans l’incontinence d’effort, mais il peut également être efficace dans l’incontinence par impériosité et de type mixte.
On explique d'abord aux patients comment contracter leurs muscles et on leur demande de resserrer leurs muscles dans la région génitale comme s'ils voulaient retenir l'urine.
Une fois les bons muscles identifiés, les patients doivent contracter ces muscles pendant 10 secondes et les détendre pendant 10 secondes.
Cet exercice doit être répété 30 à 80 fois par jour.
Il est ensuite demandé aux patients de contracter leurs muscles pelviens avant et pendant l'incontinence pour prévenir l'incontinence.